A PROPOS
Nîmes est une ville chargée d’histoire antique avec ses arènes, sa Maison carrée, son temple de Diane, sa Tour Magne et ses splendides Jardins de la Fontaine. C’est une ville qui fut tourmentée par les guerres de religion, puis enrichie par l’industrie textile. C’est une ville touristique et de loisirs avec ses deux férias annuelles, ses musées et ses concerts. Mais c’est aussi une ville de 147.400 habitants en 2020, en repli de 2,32 % par rapport à 2016 après une longue période d’augmentation (257.700 habitants pour l’intercommunalité) qui souffre d’un taux de pauvreté parmi les plus élevés de France.
Vingt-neuf pour cent des ménages nîmois sont vivent au-dessous du seuil de pauvreté (831 € par ménage) selon l’Insee, et Nîmes est classée sixième ville la plus pauvre de France. Soixante pour cent des ménages sont non imposables (56 % en France) et seulement 39 % sont propriétaires de leur logement (58 % en France). Nîmes abrite avec Nice, Toulon et Carpentras les quartiers les plus pauvres de France avec celui de Pissevin-Valdegour, dont près de la moitié de la population est âgée de moins de 25 ans. Sur l’échelle de la sûreté (crimes et délits par habitant) Nîmes est en bas du classement : 306e sur 371 villes de France de plus de 22.500 habitants.
Vingt-neuf pour cent des ménages nîmois sont vivent au-dessous du seuil de pauvreté (831 € par ménage) selon l’Insee, et Nîmes est classée sixième ville la plus pauvre de France. Soixante pour cent des ménages sont non imposables (56 % en France) et seulement 39 % sont propriétaires de leur logement (58 % en France). Nîmes abrite avec Nice, Toulon et Carpentras les quartiers les plus pauvres de France avec celui de Pissevin-Valdegour, dont près de la moitié de la population est âgée de moins de 25 ans. Sur l’échelle de la sûreté (crimes et délits par habitant) Nîmes est en bas du classement : 306e sur 371 villes de France de plus de 22.500 habitants.
Le taux de chômage est de l’ordre de 20 % et 14 % de la population reçoit le RMI contre 2 % au plan national. Aujourd’hui, l’industrie ne concerne que 4,9 % des établissements.
Un prestigieux passé industriel
Nîmes fut pourtant une importante ville industrielle, nœud ferroviaire stratégique depuis 1845. Elle a connu une période faste à partir du XVIe siècle avec l’industrie textile nourrie par la laine des moutons et la soie des Cévennes. Au XVIIe siècle, la ville devient un important bassin de production et de négoce de textiles. Au XVIIIe siècle, les fabricants de textile nîmois lancent le tissage d’une toile de coton souple, solide et économique, destinée à confectionner des vêtements de travail. C’est ainsi qu’apparaît l’ancêtre du denim : une version « tout coton » et bon marché du sergé (coton-laine ou coton-lin) de Nîmes. Le denim actuel est un hybride entre le « jean » génois et le sergé de Nîmes…
Au XIXe siècle, de grandes manufactures de tissus, étoffes et bas de soie, exportées en Europe et aux Amériques. Les deux tiers de la population active de Nîmes sont employés dans le textile. Le transport ferroviaire, qui traite les trains transportant l’importante production de charbon des Cévennes sur les vastes emprises de Courbessac, et entretien le matériel dans les ateliers du même quartier, constitue une autre activité importante de la cité. Suite à ses bénéfices dans le textile, d’importants investissements dans le vignoble sont réalisés par la bourgeoisie de Nîmes.
Au XXe siècle, l’industrie textile périclite face à la concurrence étrangère permise par le développement du libre-échange tandis que cesse la production charbonnière, entraînant la baisse de l’activité ferroviaire. Il faut attendre 2014 pour que les Ateliers de Nîmes relancent une production de sergé de Nîmes. Côté transports, le développement des TER a permis la création d’un technicentre ferroviaire régional tandis qu’est maintenu l’atelier de profilage des essieux.
A la périphérie, la zone d’activité de Grézan compte aujourd’hui une centaine d’entreprises et 1.200 emplois, principalement dans la logistique. Le parc scientifique et technique Georges-Besse spécialisée dans les hautes technologies et les technologies de l’information et de la communication compte aussi une centaine d’entreprises et 1.700 emplois. Créée en 1955 et basée à Nîmes, la compagnie publique locale du Bas-Rhône Languedoc est créée pour réaliser le canal d’irrigation Philippe Lamour. Sont principalement présents à son capital la région Occitanie (49 %) et les cinq départements de l’ancienne région Languedoc-Roussillon. BRL, qui compte 795 salariés, a diversifié ses activités dans la gestion du réseau hydraulique régional, dans les services à l’environnement, l’ingénierie, et l’aménagement du territoire.
Un prestigieux passé industriel
Nîmes fut pourtant une importante ville industrielle, nœud ferroviaire stratégique depuis 1845. Elle a connu une période faste à partir du XVIe siècle avec l’industrie textile nourrie par la laine des moutons et la soie des Cévennes. Au XVIIe siècle, la ville devient un important bassin de production et de négoce de textiles. Au XVIIIe siècle, les fabricants de textile nîmois lancent le tissage d’une toile de coton souple, solide et économique, destinée à confectionner des vêtements de travail. C’est ainsi qu’apparaît l’ancêtre du denim : une version « tout coton » et bon marché du sergé (coton-laine ou coton-lin) de Nîmes. Le denim actuel est un hybride entre le « jean » génois et le sergé de Nîmes…
Au XIXe siècle, de grandes manufactures de tissus, étoffes et bas de soie, exportées en Europe et aux Amériques. Les deux tiers de la population active de Nîmes sont employés dans le textile. Le transport ferroviaire, qui traite les trains transportant l’importante production de charbon des Cévennes sur les vastes emprises de Courbessac, et entretien le matériel dans les ateliers du même quartier, constitue une autre activité importante de la cité. Suite à ses bénéfices dans le textile, d’importants investissements dans le vignoble sont réalisés par la bourgeoisie de Nîmes.
Au XXe siècle, l’industrie textile périclite face à la concurrence étrangère permise par le développement du libre-échange tandis que cesse la production charbonnière, entraînant la baisse de l’activité ferroviaire. Il faut attendre 2014 pour que les Ateliers de Nîmes relancent une production de sergé de Nîmes. Côté transports, le développement des TER a permis la création d’un technicentre ferroviaire régional tandis qu’est maintenu l’atelier de profilage des essieux.
A la périphérie, la zone d’activité de Grézan compte aujourd’hui une centaine d’entreprises et 1.200 emplois, principalement dans la logistique. Le parc scientifique et technique Georges-Besse spécialisée dans les hautes technologies et les technologies de l’information et de la communication compte aussi une centaine d’entreprises et 1.700 emplois. Créée en 1955 et basée à Nîmes, la compagnie publique locale du Bas-Rhône Languedoc est créée pour réaliser le canal d’irrigation Philippe Lamour. Sont principalement présents à son capital la région Occitanie (49 %) et les cinq départements de l’ancienne région Languedoc-Roussillon. BRL, qui compte 795 salariés, a diversifié ses activités dans la gestion du réseau hydraulique régional, dans les services à l’environnement, l’ingénierie, et l’aménagement du territoire.
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Amphithéâtre de Nîmes (Arènes de Nîmes)
«Les arènes de Nîmes, les mieux conservées de l’héritage romain.»
Les mieux conservées des quatre grandes arènes romaines d’Europe (Colisée, Capoue, Vérone, Arles), les arènes de Nîmes sont l’illustration frappante du génie architectural de l’antiquité. Construites entre le Ier et le IIe siècle de notre ère, elles forment une ellipse de 133,38 m sur 101,40 m pour une hauteur de 21,32 m (Colisée de Rome : 187,77 m par 155,64 m et 48,5 m de hauteur ; arènes d’Arles : 136,15 m par 107,62 m et 21 m de hauteur). Elles sont construites en pierre calcaires de deux à trois mètres-cubes parfaitement ajustées, sans mortier, comme dans tous les édifices romains de grand appareil.
De l’extérieur, on distingue deux étages de 60 arcades : de gros contreforts carrés au premier, des colonnes doriques au second, étages couronnés d’un attique de 120 consoles percées de trous où étaient fixés les mâts d’un immense voile dont on couvrait l’amphithéâtre.
Les mieux conservées des quatre grandes arènes romaines d’Europe (Colisée, Capoue, Vérone, Arles), les arènes de Nîmes sont l’illustration frappante du génie architectural de l’antiquité. Construites entre le Ier et le IIe siècle de notre ère, elles forment une ellipse de 133,38 m sur 101,40 m pour une hauteur de 21,32 m (Colisée de Rome : 187,77 m par 155,64 m et 48,5 m de hauteur ; arènes d’Arles : 136,15 m par 107,62 m et 21 m de hauteur). Elles sont construites en pierre calcaires de deux à trois mètres-cubes parfaitement ajustées, sans mortier, comme dans tous les édifices romains de grand appareil.
De l’extérieur, on distingue deux étages de 60 arcades : de gros contreforts carrés au premier, des colonnes doriques au second, étages couronnés d’un attique de 120 consoles percées de trous où étaient fixés les mâts d’un immense voile dont on couvrait l’amphithéâtre.
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La Maison carrée
«La Maison carrée, un des plus beaux temples romains qui nous est parvenu.»
Achevé au début du Ier siècle de notre ère, le temple appelé « Maison carrée » est l’un des plus beaux temples romains qui existent encore. D’une parfaite élégance, il se déploie sur 26,42 m de longueur, 13,54 m de largeur et autant de hauteur. On peut l’atteindre par un escalier raide de 15 degrés, réservé aux prêtres, pour gravir le podium de 2,65 m sur lequel le bâtiment est construit, ce qui lui donne une position dominante.
La Maison carrée était dédiée pour Auguste à la gloire de Caïus Julius César et Lucius César, fils adoptifs de l’empereur, à l’époque consuls et chefs militaires.
Achevé au début du Ier siècle de notre ère, le temple appelé « Maison carrée » est l’un des plus beaux temples romains qui existent encore. D’une parfaite élégance, il se déploie sur 26,42 m de longueur, 13,54 m de largeur et autant de hauteur. On peut l’atteindre par un escalier raide de 15 degrés, réservé aux prêtres, pour gravir le podium de 2,65 m sur lequel le bâtiment est construit, ce qui lui donne une position dominante.
La Maison carrée était dédiée pour Auguste à la gloire de Caïus Julius César et Lucius César, fils adoptifs de l’empereur, à l’époque consuls et chefs militaires.
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La Tour Magne
«La Tour Magne, devenue pièce maîtresse de l’enceinte romaine.»
La Tour Magne occupe le sommet du mont Cavalier, dont le sommet domine à 140 m d’altitude l’esplanade et les bassins des Jardins de la Fontaine eux-mêmes situés à l’altitude 57. Cette ruine romaine d’une imposante forme octogone mesure de nos jours 32,50 mètres de hauteur. Elle constitue l’ultime vestige des fortifications de l’époque de l’empereur romain Auguste. La Tour Magne constituait un élément clé de cet appareil de défense puisqu’elle domine la ville qui lui est toute proche, et bien au-delà.
La Tour Magne occupe le sommet du mont Cavalier, dont le sommet domine à 140 m d’altitude l’esplanade et les bassins des Jardins de la Fontaine eux-mêmes situés à l’altitude 57. Cette ruine romaine d’une imposante forme octogone mesure de nos jours 32,50 mètres de hauteur. Elle constitue l’ultime vestige des fortifications de l’époque de l’empereur romain Auguste. La Tour Magne constituait un élément clé de cet appareil de défense puisqu’elle domine la ville qui lui est toute proche, et bien au-delà.
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Castellum divisorium
«Le Castellum, ce remarquable équipement romain qui régularisait l’alimentation en eau de la ville.»
Aboutissement de l’aqueduc amenant l’eau de la source d’Eure, près d’Uzès, à Nîmes par le Pont du Gard, le Castellum divisiorum (car il permettait de « diviser » ou répartir les eaux) n’a été mis au jour qu’au XIXe siècle sous Louis-Philippe. Construit au Ier siècle de notre ère, il se situe dans le centre de Nîmes, rue de Lampèze. Il est constitué d’un bassin circulaire de 6 m de diamètre, couvert à l’origine, et de dix ouvertures d’un diamètre de 40 cm, sur lesquelles étaient branchés autant de tuyaux en plomb qui distribuaient l’eau dans les divers quartiers de la ville romaine. Trois autres ouvertures ménagées au fond du bassin permettaient de le vidanger.
Aboutissement de l’aqueduc amenant l’eau de la source d’Eure, près d’Uzès, à Nîmes par le Pont du Gard, le Castellum divisiorum (car il permettait de « diviser » ou répartir les eaux) n’a été mis au jour qu’au XIXe siècle sous Louis-Philippe. Construit au Ier siècle de notre ère, il se situe dans le centre de Nîmes, rue de Lampèze. Il est constitué d’un bassin circulaire de 6 m de diamètre, couvert à l’origine, et de dix ouvertures d’un diamètre de 40 cm, sur lesquelles étaient branchés autant de tuyaux en plomb qui distribuaient l’eau dans les divers quartiers de la ville romaine. Trois autres ouvertures ménagées au fond du bassin permettaient de le vidanger.
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Temple de Diane
«Le temple de Diane, vestige de l’Augusteum centré sur la Fontaine et dédié à l’empereur.»
Ce que l’on nomme le « temple de Diane » est un bâtiment datant de l’époque d’Auguste, qui se situe au bas des Jardins de la Fontaine. Cet édifice est partie du sanctuaire romain centré sur la source considérée comme sacrée (nymphée) : la résurgence du pied du mont Cavalier. Il était dédié à Auguste, d’où sa dénomination « d’Augusteum ».
Si sa fonction première reste débattue, son plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un temple romain et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique.
Ce que l’on nomme le « temple de Diane » est un bâtiment datant de l’époque d’Auguste, qui se situe au bas des Jardins de la Fontaine. Cet édifice est partie du sanctuaire romain centré sur la source considérée comme sacrée (nymphée) : la résurgence du pied du mont Cavalier. Il était dédié à Auguste, d’où sa dénomination « d’Augusteum ».
Si sa fonction première reste débattue, son plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un temple romain et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique.
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Jardins de la Fontaine
«Les Jardins de la Fontaine, en constant embellissement depuis 1745. »
Les Jardins de la Fontaine forment l’une des plus prestigieuses promenades de Nîmes, qui se développe sur 15 hectares. Ils sont constitués autour de la résurgence de la Fontaine de Nîmes, source qui sort de la colline et se déverse ensuite dans le Vistre après avoir abondé un bassin architecturé, puis coulé par un canal entre le mont Cavalier et la ville ancienne.
Ils ont été sélectionnés en 2021 parmi les 150 plus beaux jardins du monde par les éditions Ulysse, éditeur canadien et référence mondiale des guides de voyage. Cette année, ils ont été pour la troisième fois labellisés « Jardin remarquable » par le ministère français de la Culture.
Les Jardins de la Fontaine forment l’une des plus prestigieuses promenades de Nîmes, qui se développe sur 15 hectares. Ils sont constitués autour de la résurgence de la Fontaine de Nîmes, source qui sort de la colline et se déverse ensuite dans le Vistre après avoir abondé un bassin architecturé, puis coulé par un canal entre le mont Cavalier et la ville ancienne.
Ils ont été sélectionnés en 2021 parmi les 150 plus beaux jardins du monde par les éditions Ulysse, éditeur canadien et référence mondiale des guides de voyage. Cette année, ils ont été pour la troisième fois labellisés « Jardin remarquable » par le ministère français de la Culture.
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Musée d'Histoire Naturelle de Nîmes
«Le Muséum d’histoire naturelle, un riche savoir accumulé depuis le XVIIIe siècle.»
Le Muséum d’Histoire naturelle de Nîmes est le sixième au rang national pour la richesse de ses collections. Le beau bâtiment qui l’abrite depuis 1895, année de sa fondation, comporte un cloître et une chapelle classée du XVIIe siècle. Il couvre l’ensemble des sciences de l’homme et de la nature répartis en quatre sections : la préhistoire, la géologie du Sud de la France, l’ethnographie et la zoologie. D’autres thématiques devraient être présentées à l’issue d’une rénovation de cette institution.
Le Muséum d’Histoire naturelle de Nîmes est le sixième au rang national pour la richesse de ses collections. Le beau bâtiment qui l’abrite depuis 1895, année de sa fondation, comporte un cloître et une chapelle classée du XVIIe siècle. Il couvre l’ensemble des sciences de l’homme et de la nature répartis en quatre sections : la préhistoire, la géologie du Sud de la France, l’ethnographie et la zoologie. D’autres thématiques devraient être présentées à l’issue d’une rénovation de cette institution.
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La Cathédrale Notre Dame de Nîmes
«Notre-Dame-et-Saint-Castor, aux origines antiques, cathédrale maintes fois remaniée.»
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint Castor, encore en partie engagée dans les maisons voisines, aurait été construite dans un premier temps aux Xe et XIe siècles sur les ruines d’un temple d’Auguste. Elle fut plusieurs fois réédifiée et restaurée, notamment aux XIIIe, XVIe et XVIIe siècles. Des fouilles archéologiques menées en 1920 ont identifié les vestiges d'une église du VIIe siècle située à l'ouest de la façade et en partie couverte par la construction romane. De nombreux sarcophages retrouvés à l'intérieur indiquent un usage funéraire constant jusqu'au XIIe siècle.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint Castor, encore en partie engagée dans les maisons voisines, aurait été construite dans un premier temps aux Xe et XIe siècles sur les ruines d’un temple d’Auguste. Elle fut plusieurs fois réédifiée et restaurée, notamment aux XIIIe, XVIe et XVIIe siècles. Des fouilles archéologiques menées en 1920 ont identifié les vestiges d'une église du VIIe siècle située à l'ouest de la façade et en partie couverte par la construction romane. De nombreux sarcophages retrouvés à l'intérieur indiquent un usage funéraire constant jusqu'au XIIe siècle.
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La place du Chapitre
«Au cœur de Nîmes, la place du Chapitre réaménagée témoigne d’une histoire complexe.»
La place du Chapitre constituait le cœur spirituel de Nîmes. Les architectes Dominique Pierre et Philippe Ghezzi y ont récemment créé un espace urbain contemporain mettant en valeur la qualité architecturale des bâtiments existants. Le projet s’organise autour de trois éléments : un espace accueil (le parvis du musée du Vieux Nîmes), un espace central qui unifie l’ensemble (la place du Chapitre), un espace d’agrément (le jardin du musée composé d’un jardin géométrique suivant le tracé des parterres du XVIIIe siècle et d’un jardin en terrasses).
Le réaménagement de la place du Chapitre a appliqué le principe d’unification de l’ensemble subsistant, des matériaux en harmonie avec le bâti ancien, une circulation fluide permise par quatre accès et un cheminement en rampe ménagé au long d’une vaste fontaine pour passer du niveau de la place du Chapitre à celui de la place aux Herbes.
La place du Chapitre constituait le cœur spirituel de Nîmes. Les architectes Dominique Pierre et Philippe Ghezzi y ont récemment créé un espace urbain contemporain mettant en valeur la qualité architecturale des bâtiments existants. Le projet s’organise autour de trois éléments : un espace accueil (le parvis du musée du Vieux Nîmes), un espace central qui unifie l’ensemble (la place du Chapitre), un espace d’agrément (le jardin du musée composé d’un jardin géométrique suivant le tracé des parterres du XVIIIe siècle et d’un jardin en terrasses).
Le réaménagement de la place du Chapitre a appliqué le principe d’unification de l’ensemble subsistant, des matériaux en harmonie avec le bâti ancien, une circulation fluide permise par quatre accès et un cheminement en rampe ménagé au long d’une vaste fontaine pour passer du niveau de la place du Chapitre à celui de la place aux Herbes.
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La Porte Auguste
«La Porte Auguste, monumental vestige de l’enceinte romaine du Ier siècle.»
L’empereur Auguste, prit un soin particulier à développer Nîmes, la dotant des principaux monuments qui aujourd’hui encore en font sa réputation internationale. Pour défendre cette cité capitale à l’orée du futur Languedoc, il ordonna la construction d’une des plus vastes enceintes fortifiées de la Gaule romaine. Il en demeure, outre la Tour Magne qui en était l’édifice sommital, la Porte Auguste et la Porte de France, seules portes encore visibles.
L'enceinte nîmoise, datée de 16-15 avant J-C, englobait dans un périmètre de sept kilomètres un espace de 220 hectares.
L’empereur Auguste, prit un soin particulier à développer Nîmes, la dotant des principaux monuments qui aujourd’hui encore en font sa réputation internationale. Pour défendre cette cité capitale à l’orée du futur Languedoc, il ordonna la construction d’une des plus vastes enceintes fortifiées de la Gaule romaine. Il en demeure, outre la Tour Magne qui en était l’édifice sommital, la Porte Auguste et la Porte de France, seules portes encore visibles.
L'enceinte nîmoise, datée de 16-15 avant J-C, englobait dans un périmètre de sept kilomètres un espace de 220 hectares.
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Le musée de la Romanité
«Le musée de la Romanité, vaste bâtiment contemporain pour 2.800 ans d’histoire.»
Inauguré en juin 2018, le musée de la Romanité est l’un des points forts de la muséographie française. Situé face aux arènes de Nîmes, ce musée archéologique présente les collections de la ville, qui s’animent grâce à 65 dispositifs multimédia parmi lesquels de la réalité augmentée. Conçu par Elisabeth de Portzamparc, ce bâtiment contemporain évoque une toge de verre plissée dont les lames évoquent une mosaïque.
Inauguré en juin 2018, le musée de la Romanité est l’un des points forts de la muséographie française. Situé face aux arènes de Nîmes, ce musée archéologique présente les collections de la ville, qui s’animent grâce à 65 dispositifs multimédia parmi lesquels de la réalité augmentée. Conçu par Elisabeth de Portzamparc, ce bâtiment contemporain évoque une toge de verre plissée dont les lames évoquent une mosaïque.
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Musée des Beaux-Arts
«Au musée des Beaux-Arts, peintres italiens, hollandais, français et provençaux… et magnifique mosaïque antique.»
Abrité dans un bâtiment d’inspiration néo-classique mais aux matériaux modernes, conçu par l’architecte nîmois Max Raphel et inauguré en 1907, le musée des Beaux-Arts de Nîmes a été spectaculairement rénové par Jean-Michel Wilmotte en 1987. Il comprend un atrium central entouré de deux niveaux de galeries d’exposition baignées d’un éclairage zénital. La place de choix dans l’atrium est réservée à la superbe mosaïque antique du « Mariage d’Admète », découverte en 1883.
On découvre en particulier dans l’atrium les grandes toiles du cycle de Marc-Antoine et Cléopâtre, par le peintre Charles Natoire (milieu du XVIIIe siècle).
Abrité dans un bâtiment d’inspiration néo-classique mais aux matériaux modernes, conçu par l’architecte nîmois Max Raphel et inauguré en 1907, le musée des Beaux-Arts de Nîmes a été spectaculairement rénové par Jean-Michel Wilmotte en 1987. Il comprend un atrium central entouré de deux niveaux de galeries d’exposition baignées d’un éclairage zénital. La place de choix dans l’atrium est réservée à la superbe mosaïque antique du « Mariage d’Admète », découverte en 1883.
On découvre en particulier dans l’atrium les grandes toiles du cycle de Marc-Antoine et Cléopâtre, par le peintre Charles Natoire (milieu du XVIIIe siècle).
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Le Carré d’Art
«Le Carré d’Art, musée d’art contemporain et bibliothèque à côté de la Maison Carrée»
Conçu par l’architecte britannique Norman Foster et inauguré en 1993, le bâtiment du Carré d’Art est le pendant contemporain de la Maison Carrée de Nîmes, face à laquelle il est implanté. Ce cube de verre dont l’entrée est précédée d’une vaste ombrière portée par cinq piliers, est à la fois musée d’art contemporain et bibliothèque municipale dotée de 380 000 volumes, 70 incunables et quelque 800 manuscrits.
Le Carré d’Art fut construit à l'emplacement d'un ancien théâtre néo-classique construit de 1798 à 1800, incendié en octobre 1952 et dont ne subsistait que la façade constituée d'une colonnade.
Dès 1985, le maire Jean Bousquet avait missionné le collectionneur d'art contemporain Robert Calle pour monter le projet de la collection permanente du Carré d'Art. Son exposition permanente comprend des œuvres des courants du Nouveau Réalisme, Supports-Surfaces, Figuration libre… L’Arte Povera est particulièrement bien représenté avec des œuvres de Mario Merz, Giuseppe Penone, Alighiero Boetti et Giovanni Anselmo, ainsi que les travaux d’artistes américains ou allemands.
Conçu par l’architecte britannique Norman Foster et inauguré en 1993, le bâtiment du Carré d’Art est le pendant contemporain de la Maison Carrée de Nîmes, face à laquelle il est implanté. Ce cube de verre dont l’entrée est précédée d’une vaste ombrière portée par cinq piliers, est à la fois musée d’art contemporain et bibliothèque municipale dotée de 380 000 volumes, 70 incunables et quelque 800 manuscrits.
Le Carré d’Art fut construit à l'emplacement d'un ancien théâtre néo-classique construit de 1798 à 1800, incendié en octobre 1952 et dont ne subsistait que la façade constituée d'une colonnade.
Dès 1985, le maire Jean Bousquet avait missionné le collectionneur d'art contemporain Robert Calle pour monter le projet de la collection permanente du Carré d'Art. Son exposition permanente comprend des œuvres des courants du Nouveau Réalisme, Supports-Surfaces, Figuration libre… L’Arte Povera est particulièrement bien représenté avec des œuvres de Mario Merz, Giuseppe Penone, Alighiero Boetti et Giovanni Anselmo, ainsi que les travaux d’artistes américains ou allemands.
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Le musée du Vieux Nîmes
«Le musée du Vieux Nîmes présente la vie urbaine depuis le Moyen Age dans le magnifique palais épiscopal»
Face à la cathédrale, le musée du Vieux Nîmes est établi depuis 1920 dans l’ancien palais épiscopal. Les rues piétonnes conduisent le visiteur face à ce beau bâtiment aux façades éclatantes, face à la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor.
Créé en 1920 par l’érudit nîmois Henry Bauquier (1873-1952), qui fut élu municipal et mainteneur du Félibrige, le musée du Vieux Nîmes présente la vie nîmoise depuis la fin du Moyen Age. Aménagé dans l'ancien palais épiscopal datant de la fin du XVIIe siècle, lui-même classé au titre des monuments historiques en 1986, il se trouve sur la place aux Herbes.
Les collections permanentes, des salons reconstituent l'univers des industriels du textile aux XVIIIe et XIXe siècles.
Face à la cathédrale, le musée du Vieux Nîmes est établi depuis 1920 dans l’ancien palais épiscopal. Les rues piétonnes conduisent le visiteur face à ce beau bâtiment aux façades éclatantes, face à la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor.
Créé en 1920 par l’érudit nîmois Henry Bauquier (1873-1952), qui fut élu municipal et mainteneur du Félibrige, le musée du Vieux Nîmes présente la vie nîmoise depuis la fin du Moyen Age. Aménagé dans l'ancien palais épiscopal datant de la fin du XVIIe siècle, lui-même classé au titre des monuments historiques en 1986, il se trouve sur la place aux Herbes.
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