Jardins de la Fontaine

Ornés de vases et de statues, les Jardins de la Fontaine figurent parmi les premiers jardins publics d'Europe. Leur création débuta en 1745 à la demande du roi Louis XV. L’architecte Jacques Philippe Mareschal, ingénieur du roi, directeur des fortifications du Languedoc et concepteur du premier théâtre de Montpellier fut chargé de sa réalisation sur le site antique qui intègre la Tour Magne et et le temple de Diane.

Mareschal fut secondé par l’architecte nîmois Pierre Dardailhon. Leur œuvre intègre la régularisation du débit de l’eau, travaux qui permirent la découverte du site romain environnant abandonné depuis le Moyen âge.

Les Jardins de la Fontaine, qui s’étagent depuis la résurgence au pied du mont jusqu’à son sommet se composent d’un jardin classique du XVIIIe siècle et d’un jardin méditerranée de style paysager. Mareschal ambitionnait de mettre en scène la source, ainsi que les vestiges romains découverts, dans une composition symétrique, dotée d’alignements d’arbres avec balustres, vases, bancs et statue allégorique représentant Nîmes en son centre.

Le projet ne fut pas entièrement finalisé, plusieurs terrasses supérieures n’ayant jamais été construites. Mais au début du XIXe siècle, le maire de Nîmes Augustin Cavalier fit aménager la colline avec végétalisation composée de pins d’Alep, chênes verts, cyprès… Des cheminements furent réalisés agrémentés d’une grotte. Ils mènent progressivement jusqu’à la Tour Magne, qui domine l’ensemble.

Ultérieurement, la création de nombreux autres espaces ont enrichi l’ensemble des Jardins de la Fontaine, labellisé « jardin remarquable » par le ministère de la Culture : jardin de rocaille, savant mélange de rochers et de plantes méditerranéennes ; bassin Montgolfier avec ses plantes aquatiques ; jardin de mazet. .