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Temple de Diane

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«Le temple de Diane, vestige de l’Augusteum centré sur la Fontaine et dédié à l’empereur.»

Ce que l’on nomme le « temple de Diane » est un bâtiment datant de l’époque d’Auguste, qui se situe au bas des Jardins de la Fontaine. Cet édifice est partie du sanctuaire romain centré sur la source considérée comme sacrée (nymphée) : la résurgence du pied du mont Cavalier. Il était dédié à Auguste, d’où sa dénomination « d’Augusteum ».

Si sa fonction première reste débattue, son plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un temple romain et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique.
On date l'édifice de l'époque d'Auguste (Ier siècle) mais la façade a probablement été réaménagée au cours du IIe siècle.

Au Moyen Âge, il abrita un monastère, ce qui explique sa conservation. Au XVIIIe siècle, il inspira de nombreux romantiques, notamment le peintre des ruines Hubert Robert. Le « temple de Diane » a été classé monument historique dès 1840. On y trouve des graffiti remontant à trois siècle.

Cette partie d’un édifice romain bien plus vaste était établi autour de la résurgence qui avait été un lieu sacré pour les celtes. Ils y vénéraient le dieu Nemoz. Les monuments romains dédiés aux empereurs - temples, portiques, cours, enclos sacré autour d’un autel - se trouvent souvent sur des lieux de culte plus anciens. Ceux-ci sont intégrés à la nouvelle organisation religieuse.

Creusé en partie dans le flanc du mont Cavalier, l'édifice était à l'origine entouré de salles annexes. Les vestiges consistent principalement en une salle voûtée d'une longueur de 14,52 m et d'une largeur de 9,55 m, flanquée de deux cages d'escalier qui permettaient d'accéder à des constructions mitoyennes disparues. Alain Veyrac, historien nîmois, évoque une salle dans laquelle les pèlerins venaient dormir pour qu’au matin, les oracles interprètent leurs songes inspirés par ce lieu sacré : une salle d’incubation similaire à d’autres identifiées dans l’Empire romain. C’est ce que suggère une inscription d’un certain Valérius Tatinus retrouvée sur le site et dédiée aux Parques « en accomplissement d’un vœu d’après ordre reçu en songe ».

Le sanctuaire romain était clos par un portique en forme de U avec une entrée monumentale. Il intégrait la source mais plaçait en son centre l’autel d’Auguste. En plus de ses fonctions religieuses et politiques, cet Augusteum avait un caractère récréatif : il était doté d’un théâtre et, peut-être, d’une bibliothèque dans l’édifice appelé « temple de Diane ». Ce site, au coeur d’un jardin du XVIIIe siècle, est un des rares exemples d’Augusteum conservé en Occident.

Si le lieu semble réservé aux manifestations collectives envers l’empereur au Ier siècle, il se transforme dès le IIe siècle, sous les Flaviens, pour devenir un espace où sont honorés les grands de la cité, précise Céline Chulsky, de l’Université de Paris I..

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