La Tour Magne
Ville de Nîmes
«La Tour Magne, devenue pièce maîtresse de l’enceinte romaine.»
La Tour Magne occupe le sommet du mont Cavalier, dont le sommet domine à 140 m d’altitude l’esplanade et les bassins des Jardins de la Fontaine eux-mêmes situés à l’altitude 57. Cette ruine romaine d’une imposante forme octogone mesure de nos jours 32,50 mètres de hauteur. Elle constitue l’ultime vestige des fortifications de l’époque de l’empereur romain Auguste. La Tour Magne constituait un élément clé de cet appareil de défense puisqu’elle domine la ville qui lui est toute proche, et bien au-delà.
La Tour Magne occupe le sommet du mont Cavalier, dont le sommet domine à 140 m d’altitude l’esplanade et les bassins des Jardins de la Fontaine eux-mêmes situés à l’altitude 57. Cette ruine romaine d’une imposante forme octogone mesure de nos jours 32,50 mètres de hauteur. Elle constitue l’ultime vestige des fortifications de l’époque de l’empereur romain Auguste. La Tour Magne constituait un élément clé de cet appareil de défense puisqu’elle domine la ville qui lui est toute proche, et bien au-delà.
Elle offre une vue exceptionnelle sur la région, jusqu’au Ventoux et aux Pyrénées, et permettait de contrôler à distance la voie Domitienne qui court depuis le col du Montgenèvre jusqu’aux Pyrénées, en passant Nîmes.
La Tour Magne fut construite en doublement de la hauteur d’une tour originelle celte, haute de 18 mètres et édifiée au IIIe siècle avant Jésus-Christ. Haute alors de 38 m, elle fut intégrée aux fortifications sous l’empereur Auguste qui régna de 27 avant J-C à 14 après J-C, alors que le mont Cavalier était habité. Elle est composée d’un soubassement octogonal dont l’irrégularité s’explique par la forme de la tour en pierre sèche qu’elle engloba. Un chemin de ronde parcourait le premier étage.
Lorsque les habitants abandonnèrent les hauteurs, la Tour continuera de jouer un rôle militaire, notamment contre les Anglais pendant la guerre des cent ans. Le Moyen Age en fit une tour à signaux. Elle est classée monument historique depuis 1840, dans les premières listes constituées par l’inspection de ces monuments, fonction créée en 1830 par François Guizot, ministre du roi Louis-Philippe et alors confiée à Prosper Mérimée.
L’escalier intérieur de la Tour Magne compte 140 marches. Les deux derniers niveaux étaient décorés l'un de pilastres toscans, l'autre de colonnes, mais il a presque entièrement disparu. .
La Tour Magne fut construite en doublement de la hauteur d’une tour originelle celte, haute de 18 mètres et édifiée au IIIe siècle avant Jésus-Christ. Haute alors de 38 m, elle fut intégrée aux fortifications sous l’empereur Auguste qui régna de 27 avant J-C à 14 après J-C, alors que le mont Cavalier était habité. Elle est composée d’un soubassement octogonal dont l’irrégularité s’explique par la forme de la tour en pierre sèche qu’elle engloba. Un chemin de ronde parcourait le premier étage.
Lorsque les habitants abandonnèrent les hauteurs, la Tour continuera de jouer un rôle militaire, notamment contre les Anglais pendant la guerre des cent ans. Le Moyen Age en fit une tour à signaux. Elle est classée monument historique depuis 1840, dans les premières listes constituées par l’inspection de ces monuments, fonction créée en 1830 par François Guizot, ministre du roi Louis-Philippe et alors confiée à Prosper Mérimée.
L’escalier intérieur de la Tour Magne compte 140 marches. Les deux derniers niveaux étaient décorés l'un de pilastres toscans, l'autre de colonnes, mais il a presque entièrement disparu. .
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