La Maison carrée
Ville de Nîmes
«La Maison carrée, un des plus beaux temples romains qui nous est parvenu.»
Achevé au début du Ier siècle de notre ère, le temple appelé « Maison carrée » est l’un des plus beaux temples romains qui existent encore. D’une parfaite élégance, il se déploie sur 26,42 m de longueur, 13,54 m de largeur et autant de hauteur. On peut l’atteindre par un escalier raide de 15 degrés, réservé aux prêtres, pour gravir le podium de 2,65 m sur lequel le bâtiment est construit, ce qui lui donne une position dominante.
La Maison carrée était dédiée pour Auguste à la gloire de Caïus Julius César et Lucius César, fils adoptifs de l’empereur, à l’époque consuls et chefs militaires.
Achevé au début du Ier siècle de notre ère, le temple appelé « Maison carrée » est l’un des plus beaux temples romains qui existent encore. D’une parfaite élégance, il se déploie sur 26,42 m de longueur, 13,54 m de largeur et autant de hauteur. On peut l’atteindre par un escalier raide de 15 degrés, réservé aux prêtres, pour gravir le podium de 2,65 m sur lequel le bâtiment est construit, ce qui lui donne une position dominante.
La Maison carrée était dédiée pour Auguste à la gloire de Caïus Julius César et Lucius César, fils adoptifs de l’empereur, à l’époque consuls et chefs militaires.
Elle était le second lieu dédié au culte impérial à Nîmes avec le sanctuaire de la Fontaine. Elle fut construite en quatorze années à partir de 10 avant Jésus-Christ.
Ce temple dit « hexastyle » est constitué de 30 colonnes corinthiennes de 9 m de hauteur, parmi lesquelles 20 engagées dans les murs de la « cella », la vaste pièce fermée, parmi lesquelles six colonnes de front. La structure du plan, l’utilisation de l’ordre corinthien trahissent une influence grecque et semblent s’inspirer du temple d’Apollon Rome, en réduction. La Maison carrée est proche du temple d’Auguste et de Livie à Vienne en Dauphiné, où l’on célébrait aussi le culte impérial.
Il dominait le forum, la place où se rassemblaient les citoyens pour traiter des affaires commerciales, politiques, judiciaires ou religieuses. Les fondations d’autres édifices entourant le forum de Nîmes ont été mises au jour.
Au Moyen Age, la Maison carrée fut utilisée de maison consulaire, avec d’importants remaniements intérieurs, puis maison d’habitation, remise d’écurie puis église des Augustins. Il fut convoité par la duchesse d’Uzès pour en faire le tombeau de son époux, le duc Antoine de Crussol, l’un des chefs militaires des protestants au XVIe siècle avant sa conversion au catholicisme.
Lieu de réunion des « directeurs » locaux durant la révolution, la Maison carrée devint brièvement préfecture du département du Gard de 1800 à 1807, avant de bénéficier d’une première restauration dans son état d’origine en 1822, sous le règne de Louis XVIII, pour devenir une salle d’exposition d’antiquités en 1824. Une nouvelle restauration, en 1992, lui offrit une nouvelle toiture, reproduction fidèle de l’originale, composée de tuiles plates et de tuiles canal moulées à la main, puis ses façades furent blanchies à la chaux entre 2006 et 2010 grâce à 4.000 heures de travail sous la direction de l’architecte des monuments historiques Thierry Algrin. .
Ce temple dit « hexastyle » est constitué de 30 colonnes corinthiennes de 9 m de hauteur, parmi lesquelles 20 engagées dans les murs de la « cella », la vaste pièce fermée, parmi lesquelles six colonnes de front. La structure du plan, l’utilisation de l’ordre corinthien trahissent une influence grecque et semblent s’inspirer du temple d’Apollon Rome, en réduction. La Maison carrée est proche du temple d’Auguste et de Livie à Vienne en Dauphiné, où l’on célébrait aussi le culte impérial.
Il dominait le forum, la place où se rassemblaient les citoyens pour traiter des affaires commerciales, politiques, judiciaires ou religieuses. Les fondations d’autres édifices entourant le forum de Nîmes ont été mises au jour.
Au Moyen Age, la Maison carrée fut utilisée de maison consulaire, avec d’importants remaniements intérieurs, puis maison d’habitation, remise d’écurie puis église des Augustins. Il fut convoité par la duchesse d’Uzès pour en faire le tombeau de son époux, le duc Antoine de Crussol, l’un des chefs militaires des protestants au XVIe siècle avant sa conversion au catholicisme.
Lieu de réunion des « directeurs » locaux durant la révolution, la Maison carrée devint brièvement préfecture du département du Gard de 1800 à 1807, avant de bénéficier d’une première restauration dans son état d’origine en 1822, sous le règne de Louis XVIII, pour devenir une salle d’exposition d’antiquités en 1824. Une nouvelle restauration, en 1992, lui offrit une nouvelle toiture, reproduction fidèle de l’originale, composée de tuiles plates et de tuiles canal moulées à la main, puis ses façades furent blanchies à la chaux entre 2006 et 2010 grâce à 4.000 heures de travail sous la direction de l’architecte des monuments historiques Thierry Algrin. .
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