Amphithéâtre de Nîmes (Arènes de Nîmes)
Ville de Nîmes
«Les arènes de Nîmes, les mieux conservées de l’héritage romain.»
Les mieux conservées des quatre grandes arènes romaines d’Europe (Colisée, Capoue, Vérone, Arles), les arènes de Nîmes sont l’illustration frappante du génie architectural de l’antiquité. Construites entre le Ier et le IIe siècle de notre ère, elles forment une ellipse de 133,38 m sur 101,40 m pour une hauteur de 21,32 m (Colisée de Rome : 187,77 m par 155,64 m et 48,5 m de hauteur ; arènes d’Arles : 136,15 m par 107,62 m et 21 m de hauteur). Elles sont construites en pierre calcaires de deux à trois mètres-cubes parfaitement ajustées, sans mortier, comme dans tous les édifices romains de grand appareil.
De l’extérieur, on distingue deux étages de 60 arcades : de gros contreforts carrés au premier, des colonnes doriques au second, étages couronnés d’un attique de 120 consoles percées de trous où étaient fixés les mâts d’un immense voile dont on couvrait l’amphithéâtre.
Les mieux conservées des quatre grandes arènes romaines d’Europe (Colisée, Capoue, Vérone, Arles), les arènes de Nîmes sont l’illustration frappante du génie architectural de l’antiquité. Construites entre le Ier et le IIe siècle de notre ère, elles forment une ellipse de 133,38 m sur 101,40 m pour une hauteur de 21,32 m (Colisée de Rome : 187,77 m par 155,64 m et 48,5 m de hauteur ; arènes d’Arles : 136,15 m par 107,62 m et 21 m de hauteur). Elles sont construites en pierre calcaires de deux à trois mètres-cubes parfaitement ajustées, sans mortier, comme dans tous les édifices romains de grand appareil.
De l’extérieur, on distingue deux étages de 60 arcades : de gros contreforts carrés au premier, des colonnes doriques au second, étages couronnés d’un attique de 120 consoles percées de trous où étaient fixés les mâts d’un immense voile dont on couvrait l’amphithéâtre.
L’épaisseur des constructions atteint 33,54 m. On comptait 35 rangs de gradins divisés en quatre groupes ou « maeniana » : le premier réservé aux dignitaires, le deuxième aux chevaliers, le troisième aux plébéiens et le quatrième aux esclaves. Vingt-quatre mille personnes pouvaient y prendre place pour des spectacles de gladiateurs mais probablement sans bêtes féroces.
Des quatre portes extérieures, celle situées au nord-ouest est la principale. Vingt-quatre issues qualifiées de « vomitorium » permettaient d’évacuer les spectateurs en quelques minutes. Les gradins et couloirs sont conçus pour laisser s’écouler les eaux de pluie, souvent abondantes durant les épisodes cévenols recueillies dans un aqueduc. Elles pouvaient servir à nettoyer l’arène. Sous la piste sont aménagées des coulisses permettant d’accéder à la piste durant les spectacles, dont deux galeries cruciformes découvertes en 1865 et objet de recherches archéologiques en 2017 par Richard Pellé, de l’Inrap.
Au Moyen Age, les arènes de Nîmes furent transformées en forteresse (« Castrum arenarum ») puis elles furent remplies de constructions destinées à l’habitation. Elles ne furent débarrassées de ces constructions que progressivement, sur ordre du roi Louis XVI en 1786 puis à la suite d’un décret impérial de 1809 après interruption durant la révolution. Elles furent restaurées à partir de 1858, reconverties en arènes en 1863 puis de nouveau en 1899 et plus récemment depuis 2009, avec reconstitution de quinze travées d’origine. Les travaux devraient se poursuivre jusqu’en 2034.
Aujourd’hui les arènes de Nîmes accueillent les corridas des deux grandes férias (mai et septembre), des reconstitutions de grands jeux romains et des concerts. Leur capacité actuelle est de 13.000 spectateurs. .
Des quatre portes extérieures, celle situées au nord-ouest est la principale. Vingt-quatre issues qualifiées de « vomitorium » permettaient d’évacuer les spectateurs en quelques minutes. Les gradins et couloirs sont conçus pour laisser s’écouler les eaux de pluie, souvent abondantes durant les épisodes cévenols recueillies dans un aqueduc. Elles pouvaient servir à nettoyer l’arène. Sous la piste sont aménagées des coulisses permettant d’accéder à la piste durant les spectacles, dont deux galeries cruciformes découvertes en 1865 et objet de recherches archéologiques en 2017 par Richard Pellé, de l’Inrap.
Au Moyen Age, les arènes de Nîmes furent transformées en forteresse (« Castrum arenarum ») puis elles furent remplies de constructions destinées à l’habitation. Elles ne furent débarrassées de ces constructions que progressivement, sur ordre du roi Louis XVI en 1786 puis à la suite d’un décret impérial de 1809 après interruption durant la révolution. Elles furent restaurées à partir de 1858, reconverties en arènes en 1863 puis de nouveau en 1899 et plus récemment depuis 2009, avec reconstitution de quinze travées d’origine. Les travaux devraient se poursuivre jusqu’en 2034.
Aujourd’hui les arènes de Nîmes accueillent les corridas des deux grandes férias (mai et septembre), des reconstitutions de grands jeux romains et des concerts. Leur capacité actuelle est de 13.000 spectateurs. .
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